A
moins que le sportif puisse démontrer que la concentration
était due à un état physiologique ou
pathologique, un échantillon sera considéré
comme contenant une substance interdite lorsque la concentration de
substance interdite ou de ses métabolites
ou de ses marqueurs et/ou de tout autre pertinent dans l’échantillon
du sportif est supérieure aux valeurs normales chez l’humain
et qu’une production endogène normale
soit improbable.
En
outre, la présence de substances possédant une
structure chimique similaire ou des effets biologiques similaires, de
marqueur(s) diagnostique(s) ou de facteurs de libération d’une
hormone interdite, ou de tout autre résultat indiquant que la
substance détectée est d’origine exogène,
sera rapporté comme un résultat d’analyse anormal.
citation ¨www.dopage.com¨
B)Réglementation
sportive
Si l’hématocrite d’un coureur dépasse la norme
établie par l’UCI, le coureur n’est pas autorisé à
prendre le départ et/ou peut être suspendu pour une
durée de quelques semaines. On remarque cependant qu’elle ne
concerne jusqu’à présent qu’un très faible
nombre de coureurs au départ de quelques courses seulement.
De
plus les laboratoires fournissent le rHuEPO aux coureurs cyclistes ne
risquent judiciairement, seul le coureur est pénalisé.¨
Il est essentiel de réaffirmer l’interdiction absolue de
toute pratique de dopage, l’usage de produits dopants étant
une menace très grave pour la santé et l’intégrité
physique, et d’assurer le respect du Code Antidopage du
Mouvement Olympique. Les méthodes d’entraînement trop
intensives, abusives ou pouvant attenter à l’intégrité
physique ou psychologique d’un athlète doivent être
rigoureusement proscrites. Les mineurs et les femmes doivent être
particulièrement protégés en raison de leur
vulnérabilité et des préjugés culturels
et sociaux dont ils sont l’objet et qui les exposent souvent à
un risque d’exploitation ou de discrimination.
Les
athlètes et tous les participants à l’organisation,
la préparation, la réalisation technique et le
déroulement des Jeux Olympiques de 2006 ont le droit de
travailler dans des conditions de nature à assurer leur
sécurité et leur bien-être, et doivent pouvoir
bénéficier des soins médicaux dont ils ont
besoin pour leur équilibre physique et psychique.
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